Un cimetierre abandoné au milieu d'un forêt. Un léger vent soufle faisant onduler les plantes ayant envahit les lieux. Au loin on peut entendre une vague agitation : des bruits de voix, sa crie, rie et chante. Mais à part cela le cimetierre est calme et silencieux.
Un long couloir noir. Aucun son, aucune sensation. Alors ce serait ça la mort ? Pas de lumière au bout du tunnel. Rien d'autre que le néant. Yuan avancait sans peur. Tout sa vie il avait attendu ce moment sans le craindre. C'était ce qui faisait sa force. Se détacher de tout ses sentiments et considération bassement humaine. Il était devenu bien plus que cela. Voila peut étre pourquoi il était conscient alors qu'il flottait dans ce néant. Etrange sensation. Il avançait, attiré, mais sans savoir par quoi ni vers ou. Soudain ses sensation lui revienne, il distingue vaguement quelque chose dans le noir. Un arbre, une tombe. Il renait.
Un peu à l'écart du cimetierre : ce qui reste d'un étang. Aujourd'hui ce n'est plus qu'une marre vaseuse acceuillant tout sorte de champignons et d'algues. Soudain une bulle d'air créve la surface de l'eau, un produit d'une décomposition ? Non une deuxiéme apparait, puis une autre et encore une autre. On dirait que quelqu'un respire sous la vase. Une ride travers l'eau, une seconde de flottement, la forêt et silencieuse. Yuan sort de l'eau. D'abord sa tête puis ses épaules et son torse. Il n'a plus rien d'humain. Sa peau a disparu, il ne lui reste plus que sa chaire et ses muscles à l'air libre. Il regarde autour de lui légérement surpris. Alors un flot de connaisance traverse son esprit et un sourire barre son visage démoniaque. Il ouvre la bouche et écoute avec plaisir sa voie rauque et puissante.
"Alors Dieu existe bien. Et il nous a abandonné à notre sort. Si me m'attendais à ça. J'aurais parié que je finirais en enfer. Mais ce monde. Ce monde... C'est le paradis. Mon eden personel ! Un royaume offert !
Un rire sadique lui échappe, il finit dans une quinte de toux et de sang. Yuan regarde son corps décharné. Ce qui voit lui plait. Ce monde à révélé sa vrai nature. Il resprire profondément. Des cloques apparaisent un peu partout sur lui. Elles explosent et le recouvre d'un liquide vert et poisseux. Des lambaux de peaux se régénere alors grace à cette substance jusqu'a le recouvrir presque complétement. En plus de sa peau il remarque une sorte de carapace chitineuse sur ses zones les plus sensibles (couvrant coeur, poumons, foie). Sa régénaration est à présent compléte. Il sort de la vase et rentre dans le cimetierre nu dans son sillage, sans qu'il le remarque, sortent des petits bêtes monstrueuse. Elle ont la taille d'un lapin, elles possédent un corps gras et bouffis et un tête immonde doté d'une grande bouche d'ou sort une longue langue baveuse. Certaine on des entailles et il y en à même une qui traine ses intestins dériére elle, ces derniers sortant par une plaie béante sur son ventre. Un nuage de mouche, sauterelle et autre insecte recouvre Yuan puis disparait le laissant avec une longue cape qui recouvre tout son corps.
Yuan marche lentement dans le cimetierre. Il sent quelque chose d'étrange en lui. Comme un nouveau sens. Il voit le cimetierre mais il le "sent" aussi à présent. Il sent ses cadavres, ses plantes. Yuan tend la main et l'ouvre. Des lucioles verte en sol et vont frapper le sol à toute vitesse autour de lui. Silence. Puis les tombes explosent, des bras décharnus en sortent. Puis des corps décomposé. Tout les morts à son appel se reléve. Il les sent en lui, il les controle. Un autre rire lui échappe. Tend de pouvoir. Et il sent que ce n'est encore que le début. Il balaye l'air de la main et tout les cadavres autour de lui s'écroule au sort. De nouveau mort et inerte.
Au fond du cimetierre une forme blanche le regarde. Elle se retourne et se dirige vers le portail. Yuan lui emprunte le pas. Tout en marchant il se transforme. Sa peau redevient normal, des cheuveux lui pousse et sa cape se change en vêtements. Lorsqu'il passe le portail il est redevenu tout ce qu'il a de plus humain. Seul ses yeux sont étrange, d'un vert si profond qu'on les croirais noir.
"Me voila plus présentable. Jijitsu attend moi, ton nouveau maître est arrivé.