Rùmil était allongé sur le sol sure de béton, les vêtement à moitié déchirer, les cheveux trempé de sang,le visage taché de rouge. Sa chasse ne s'était pas passée comme prévu. Il avait été un peu trop confiant sur ce coup. C'était bien le première que ça lui arrivait. Mais c'est vrai aussi, les flics sont des incompétents. Vu le prime qu'il y avait sur ce malade, il ne semblait pas bien dangereux. De plus, quand on lui avait expliqué vite fait la psychologie du tueur et ses habitudes, ça ne l'avait pas impressionné, il ressemblait à tous les autres. Mais merde ! Ce que ces crétins avaient oublié dans leur rapport, c'était de précisé qu'il cachait plein d'arme sur lui, et pas que des couteaux, mais aussi un magnifique pistolet mitrailleur qui ne l'avait pas loupé. Tout de même, Rùmil se demandait encore où il avait pu planquer l'arme pour qu'il ne s'en doute même pas. Mais pendant toute la traque il avait été persuadé que l'homme n'avait pas d'armes à feu sur lui, et c'est juste au moment où il avait commencé à s'approcher pour achever le gaillard qui n'en pouvait plus de sa course poursuite que ce dernier avait sortit son dernier atout et l'avait touché. Malheureusement pour lui, ce n'avait été qu'un veine tentative. Rùmil avait eut le temps de se pousser légèrement et ses organes vitaux avaient été en parti épargnés.
Mais maintenant qu'il avait la tête du gars, une plus grande question s'imposait : comment allait-il retourner en ville dans cet état ? Ses jambes ne le porterais surement pas, elle avaient été bien amochées. Il compta. Une, deux trois balles, deux dans la cuisse et une dans le mollet. Et tous ça sur la jambe gauche, la droite n'avait que de petites éraflures. En fait, c'était tous son côté gauche qui avait morflé. Le côté droit n'avait que des brûlures dû aux rebonds des balles contre les rochers. Quand à son visage,et se projetant sur le sol, il s'était méchamment cogner contre une pierre. Il n'avait pas de miroir sur lui, et comme on saigne toujours beaucoup à la tête, il ne savait pas si c'était grave ou pas, profond ou pas. Mais à son avis, ça devait l'être. Un tour à l'hôpital devenait indispensable.
Il se releva avec peine, attrapa par les cheveux avec la main droite(la gauche tant défectueuse) la tête de l'homme chassé et tué et commença à marcher, ou plutôt, à boiter. Il avança sur quelque mètres avant de conclure que l'exploit serait trop dure à accomplir. Il se rassit à terre. La nuit allait tomber et malgré la ville pas très loin, il était bien connu que des loups vivaient dans cette forêt, par d'ours en revanche. et vu le nombre de pièges et battus qu'il y avait eut ses derniers temps, il devaient avoir tous les humains dans le collimateur. Alors autant ne pas trainer. Maintenant, prenait-il ou non le risque d'attirer à lui des bêtes tueuse ? Est-ce qu'il devait laisser la tête de sa proie durement gagné à des loup affamé ? Il leur laissait déjà le corps, ils n'allaient pas l'emmerder pour une tête. Déjà, c'était une chose de décider. La tête, il la garderait. Prochaine étape, où passer la nuit ? Il se souvenait avoir vu, en poursuivant la mise à prix, il grotte près d'un cours d'eau. Il n'avait vu aucune trace de pas et il n'y avait eut aucun bruit d'animaux à cet endroit, comme si tous s'accordaient à ne pas s'en approcher. C'était sans doute le meilleurs endroit, et il n'était pas loin, il pouvait y arriver. Il reprendrait de cette manière des forces et pourrait retourner en ville sans trop de difficultés.
Il arriva sans encombre à la grotte, juste épuisé. Il balança la tête un peu plus loin et s'effondra contre le roche humide. L'odeur de terre mouillée et de mousse recouvrait toutes les autres. C'était agréable, il retournait dans son élément. Il tourna la tête vers le fond de la grotte. Impossible d'en voir le bout. Mais vu le peu de lumière, le fond pouvait très bien être tout proche ou au contraire de situer dans les entrailles de la terre. Un souffle d'air s'éleva alors provenant du trou noir. La deuxième solution paraissait donc plus probable.
"Et toi, t'en pense quoi ? Tu va mettre utile dans ta mort ?" demanda-t-il au morceau de cadavre, qui bien sûr ne lui répondit pas.
Il se leva avec difficulté. Quelque chose lui disait qu'il devait "explorer" cette grotte, s'enfoncer au fond d'elle sans se retourner. Pour ça, il n'avait pas besoin d'emporter un poids en plus, il laissa donc sa rentré d'argent là où elle avait été jetée.Utilisant le mur naturel pour se soutenir, il avança à l'aveuglette. Au fur et à mesure que ses pas le portaient plus loin, il lui sembla que la fatigue et la douleur s'évaporaient. Simple illusion ou réalité ? Il n'était pas en mesure de répondre. Sa seule préoccupation était de continuer sa route.
Après des minutes ou des heures de marche, il vit enfin le bout du tunnel. Étrangement l'envie de rebrousser chemin ne lui traversa même pas l'esprit et il atterrit dans une cimetière. Mi-étonné, mi-rassuré d'être enfin sortit et de pouvoir voir une preuve d'une activité humaine avec en prime la lumière de la lune, il s'arrêta et reprit son souffle. Il lui semblait que quelque chose en lui avait changé, sans trop savoir quoi. Il passa une main sur son front. Il n'y avait aucune trace d'une blessure quelconque. Mais en rebaissa la main, il toucha ce qu'il lui semblait être ses oreille. C'était bien sa veine, il n'était déjà pas suffisamment bizarre, il se retrouvait maintenant avec des oreilles pointues. Très drôle, vraiment !
Il examina les stèles autour de lui. Il n'y avait pas un chat, pas un rat. Il doutait même de la présence d'insectes. Quand il remarqua enfin, dans un morceau de brouillard qui venait mystérieusement d'apparaître, une forme humaine. Il se concentra sur cet endroit. Le brouillard se dissipa soudainement, laissa entrer dans son champs de vision une jeune fille aux longs cheveux immaculés pareil à la neige. Ses yeux d'un noirs profond semblaient le sonder de l'intérieur. Elle esquissa un léger sourire avant de se détourner de lui. Reprenant les dernières forces qu'il avait encore en lui, il la suivit. Le mouvement de ses vêtements, de ses cheveux semblaient irréels. Et puis soudain, elle disparut de son champs de vision, laissant place à une grande grille de fer forgé noir. Il la poussa et se retrouva dans une ville aux allure médiéval. Il sentait la vie courir chaque ruelle. Mais à bout de force, il s'effondra totalement.
A son réveil, il était dans un lit d'hôpital. Quelqu'un l'avait ramassé et l'avait transporter de toute urgence ici. En réalité, il avait juste besoin de repos. Ses blessures avaient cicatrisé en peu de temps et tout semblait en ordre. On l'autorisa à sortir le lendemain. Il trouva rapidement un emploi, professeur de magie. Il semblait avoir ça dans le sang, la magie n'avait aucun secret pour lui. C'était étrange, il ne l'avait jamais pratiqué. OIl apprit par la suite que les professeur était dans gens un peu particulier, certains, en arrivant à Jijitsu, savait tout ou presque d'une matière sans savoir comment. C'était comme ça. Le boulot trouvé, le logement ne tarda pas à venir avec.
Néanmoins, quelque part en lui, il a toujours envie de reprendre son ancien métier.
Jeu 30 Oct - 14:06
